L’Entrée dans la vie

1869-1876 L’Entrée dans la vie

Son entrée dans la vie se fait par l’intervention d’un de ses oncles paternels, Vincent, un ancien négociant en objets d’art. Il l’introduit auprès du directeur de la succursale de la galerie d’art parisienne Goupil & Cie à La Haye.

Employé modèle et consciencieux, ce travail lui permet d’affermir son jugement artistique.

La maison Goupil le transfère à Bruxelles où il parcourt les musées de la ville et lit de façon intensive.

En 1872, il rend visite à son frère Théo à Oosterwyck, non loin d’Helvoirt, village ou son père a été nommé. Il redécouvre alors un frère, qui à 15 ans possède déjà la mâturité et la sagesse d’un homme adulte.

De retour à Bruxelles, Vincent entreprend une correspondance avec son frère initerrompue jusqu’à sa mort.

En janvier 1873, Théo lui aussi entre dans la vie en le rejoignant chez Goupil.

En mai 1873, Vincent est transféré dans la succursale londonienne.

Son temps libre, il le consacre à flâner le long de la Tamise et à dessiner.

En juillet 1874, il regagne la Hollande et Helvoirt, suite à une première déception amoureuse. Il passe son temps à dessiner.

Il repart très vite pour Londres, puis en octobre, grâce à l’intervention de son oncle Vincent, il est transféré à la succursale parisienne.

Ressentant toujours les effets de sa déception amoureuse, il se trouve désemparé, inquiet. Il s’interroge sans cesse sur sa condition existante, ce qui lui fait faire différents allers retours entre Londres, les Pays Bas et Paris. Son humeur devient détestable et son travail s’en ressent.

Son caractère devenu associable lui fait perdre son emploi en 1876.

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