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Le métier à tisser

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Tisserand avec une navette - Janvier  Mars1884  Le Tisserand - 1884 Van Gogh manifeste de l'intérêt pour les tisserands dès 1880, lors de son séjour dans le Borinage. Dans une lettre adressée à son frère, de Cuesmes, le 24 septembre, il écrit qu'il apprécie beaucoup cette « race à part » et, en 1882, après avoir reçu une lettre de Nuenen de sa sœur Wilhelmine, avec une description du lieu, il écrit de La Haye à Théo : « Je lui ai demandé des renseignements sur les tisserands, qui m'intéressent particulièrement. J'en ai vu autrefois dans le Pas-de-Calais, et ce spectacle m'a indiciblement charmé. En attendant, je n'ai pas de tisserands à peindre, mais je me plais à croire que j'en aurai un jour l'occasion. » Le sujet avait une dimension poétique que Vincent avait trouvé dans le deuxième chapitre (Servitudes de l'ouvrier dépendant des machines) de la première partie de « Le peuple » de Jules Michelet. D'après l'historien frança

Choux, sabots et pommes de terre

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Choux, sabot et pommes de terre - Décembre 1881 Van Gogh exécute sa première peinture à l'huile en décembre 1881 à La Haye. C'est une Nature morte : Choux, sabots et pommes de terre , sur papier marouflé sur bois. Il reçoit ses premières leçons de son cousin Anton Mauve et, en août 1882, il réalise une série de paysages d'automne, représentant le bois à proximité de la ville, et déjà empreints de mélancolie. Ce paysage avec des « gros troncs de hêtres verts sur un fond de branches vermoulues, et la figure d'une fillette habillée de blanc » était inspiré d'illustrations de revues anglaises. il est décrit à Théo dans la lettre 229, accompagnée d'un croquis. Ce tableau présentait plusieurs difficultés d'exécution, d'après ce que raconte Van Gogh, car il souhaitait qu'il reste clair et qu'il ne soit pas étouffé par des tons sombres pour être sûr de représenter « quelque chose où l'on puisse respirer, se promener et renifler l