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Auvers sur Oise

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1890 Auvers sur Oise Après un court passage à Paris pour revoir Théo, Vincent gagne Auvers-sur-Oise en mai 1890. Il loge dans la modeste pension du café Ravoux, fréquente le docteur Gachet, qui l'invite et pose pour lui. Féru de gravure et ami des artistes, Paul Ferdinand Gachet (dit Paul Van Rijssel, 1828-1909) a su attirer des artistes comme Cézanne, Guillaumin et Pissarro. L'ambiance et le climat font oublier ses crises récentes à Vincent, et il retrouve pleine confiance. Il reprend ses thèmes ruraux, avec les champs, les jardins, les chaumes, les vues du village (l'Église d'Auvers sur Oise musée d'Orsay), dans des tons laiteux, verts, violets et bleu sombre. Disposant de nouveau de modèles, il redonne leur importance aux portraits. Mais une certaine tension se développe entre Théo et Vincent. Et lorsque Théo, de santé défaillante, veut emmener son fils, relevant lui-même de maladie, et sa femme en Holl

La Provence

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1888-1890 La Provence Émerveillé par la nature provençale, Vincent en épouse le rythme et les saisons dans les séries successives des Vergers (peints dans les roses et les blancs), des Moissons (dans les jaunes orangés) et des Jardins (dans les verts). Mais l'hiver disparaît devant le triomphe de l'été : l'éclat solaire, l'éblouissement des jaunes constituent la découverte essentielle. Dans cette clarté torride du Midi où la réalité des choses apparaît sans le voile atmosphérique qui les enveloppe ailleurs, l'art de l'estampe japonaise subit une véritable transmutation (le Pont-levis, Wallraf-Richartz Museum, Cologne, et autres versions). Les dessins même, par leur exceptionnelle maîtrise, parviennent au moyen d'éléments simples à transcrire la texture et la coloration lumineuse des objets. La rapidité d'exécution, qui lui paraît indispensable, exige de Vincent une grande tension, qu'il entretient, pour « monter le

Paris, séjour des découvertes

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1886-1887 Paris C'est à ce moment là que l'on publie les Illuminations de Rimbaud et l'Œuvre de Zola et que les impressionnistes réunissent en 1886 leur dernière exposition (la Grande Jatte de Seurat y voisine avec des toiles de Signac, Pissarro, Redon, Degas, Gauguin, Guillaumin) L'année suivante, l'œuvre de Millet est l'objet d'une rétrospective. C'est aussi le temps des rencontres et des amitiés fructueuses : à l'atelier de Fernand Cormon (1845-1924), où il travaille d'après les modèles vivants et les plâtres, Vincent se lie avec Toulouse-Lautrec, Louis Anquetin (1861-1932) et Émile Bernard (1868-1941). Avec Pissarro, il s'initie aux nouvelles idées sur la lumière et au traitement divisionniste de la couleur. Par Théo, il fait connaissance de Gauguin, tandis que par le père Tanguy, dont la boutique de couleurs recèle aussi des œuvres comme celles de Cézanne, il se lie avec Signac. Dans c

Les débuts

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1880-1885 Les débuts Il réinvestit alors toute son énergie dans le dessin, cherchant à travers portraits, paysages et natures mortes la vérité sur l'homme et sur sa condition désespérante. Ces dans ces 5 années qu'il commence son apprentissage d'artiste avec confiance, aidé financièrement et moralement par son frère Théo (1857-1891), avec lequel il entretiendra une correspondance exceptionnelle tant par son abondance que par ce qu'elle révèle sur sa sensibilité, ses pensées, son existence et sa manière de travailler. Outre l'étude de recueils, de gravures et d'ouvrages techniques, il copie des œuvres de Millet et en reprend sans cesse les thèmes (le semeur), s'initie à l'art des maîtres flamands et hollandais et aux lois de la perspective, dessine d'après nature (chez ses parents, à Etten, en 1881) des paysages, des instruments agricoles, des ateliers d'artisans et des portraits. Mais cette ardeur au travail est

Les années religieuses

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1876-1880 Les années de doute À cette période sa vie, il décide de se consacrer aux pauvres et sa vocation se révèle :la peinture. Mais il doit survivre et s’engage alors, en avril comme maître auxiliaire à Ramsgate, puis à Isleworth. Il s’interroge de plus en plus sur son devenir : la peinture ? Il se sent toutefois attiré vers une mission beaucoup plus dure : La religion. Il fait référence à la vocation de son père dans une lettre qu’il adresse à son frère Théo. Il abandonne alors l’école d’Isle Worth et se met au service d’un pasteur, Mr Jones à Londres. Mais n’ayant aucun don de prêcheur, il est renvoyé et revient pour Noel chez ses parents à Etten. Au début de l’année 1877, son oncle Vincent lui trouve un modeste emploi de commis de librairie à Dordrecht. Sa vocation religieuse le poursuit de nouveau et il prend alors la décision de s’inscrire à l’université d’Amsterdam afin de poursuivre des études théologiques afin de deven

L’Entrée dans la vie

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1869-1876 L’Entrée dans la vie Son entrée dans la vie se fait par l’intervention d’un de ses oncles paternels, Vincent, un ancien négociant en objets d’art. Il l’introduit auprès du directeur de la succursale de la galerie d’art parisienne Goupil & Cie à La Haye. Employé modèle et consciencieux, ce travail lui permet d’affermir son jugement artistique. La maison Goupil le transfère à Bruxelles où il parcourt les musées de la ville et lit de façon intensive. En 1872, il rend visite à son frère Théo à Oosterwyck, non loin d’Helvoirt, village ou son père a été nommé. Il redécouvre alors un frère, qui à 15 ans possède déjà la mâturité et la sagesse d’un homme adulte. De retour à Bruxelles, Vincent entreprend une correspondance avec son frère initerrompue jusqu’à sa mort. En janvier 1873, Théo lui aussi entre dans la vie en le rejoignant chez Goupil. En mai 1873, Vincent est transféré dans la succursale londonienne.

L'Enfance

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1864 – 1869 Les années d'enfance L’enfance de Vincent Van Gogh est pour le moins ordinaire. Ainé d’une fratrie de 6 enfants, il montre dès son plus jeune âge un très vif intérêt pour la nature. D’un caractère peu sociable, enfant taciturne et profondément rêveur, ses frères et sœurs ne trouvent grâce à ses yeux excepté son petit frère Théodorus, « Théo » qu’il emmène régulièrement dans ses escapades campagnardes. Il débute ses études à la pension Provily de la ville de Zevenbergen, ville voisine de sa ville natale. Il commence notamment l’apprentissage de langues étrangères qu’il maîtrisera parfaitement par la suite : l’allemand, l’anglais et le français En mars 1866, Vincent quitte la ville de Zevenbergen pour s’inscrire en septembre de la même année à l’institut Hannik de Tilburg. En mars 1868, Vincent quitte la ville de Tilburg pour rejoindre sa famille à Zundert.

Naissance de Théo Van Gogh

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Naissance de Théo En 1857, nait Théo Van Gogh, frère préféré de Vincent. Confident et ami de la première heure, il sera pour Vincent, tout au long de sa vie, un soutien moral durant les jours les plus noirs de sa vie et également un soutien matériel et financier. De nombreuses lettres témoignent de la complicité des 2 frères. Tout d'abord collectionneur, il deviendra, lui aussi par la suite, comme 3 de ses oncles, marchand de tableau.

Naissance et premières années

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Premières années Vincent Willem Van Gogh naît le 30 mars 1853 dans un petit village du Brabant hollandais, à Groot Zundert, proche de la frontière belge. Fils d'un pasteur calviniste, Théodorus Van Gogh et d'une mère du nom d'Anna Cornelia Carbentus, ayant un très fort intérêt artistique, possédant également 3 oncles marchands de tableau, il se dirige naturellement tout d'abord vers la religion, puis la peinture. Les parents de Vincent Van Gogh Théodorus Van gogh Pasteur calviniste, et Anna Cornelia Carbentus