Paris - 1875


Merci de ta lettre et du poème de Rückert.

Dimanche dernier, j’ai été encore écouter M. Bernier. Il avait choisi le texte que voici : Il ne vous est pas permis1 et il conclut : « Heureux ceux pour qui la vie a toutes ses épines»1.

Je sais que l’oncle Vincent aime beaucoup cette phrase-ci :

«Jeune homme, réjouis-toi dans ton jeune âge et que ton cœur te rende content aux jours de ta jeunesse et marche comme ton cœur te mène et selon le regard de tes yeux, mais sache que pour toutes ces choses Dieu te fera venir en jugement. Ôte le chagrin de ton cœur, et éloigne de toi la malice, car le jeune âge et l’adolescence ne sont que vanité. Mais souviens-toi de ton Créateur pendant tous les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais viennent et que les ans arrivent desquels tu diras : Je n’y prends pas plaisir1

Pour moi, je trouve les phrases suivantes encore plus belles :

Crains Dieu et garde ses commandements, car c’est là le tout de l’homme. Que ta volonté soit faite»1, et «Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du mal»1.

1 - En français dans le texte

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